[RP] Extraits du Journal d'Elynaëll Silverblade Sol'Arÿn

[ HRP : Je posterais ici des extraits de mon journal. ]

[…]

Je suis rentré un soir chez moi, enfin ce qui était mon chez moi et l'était toujours surement, je fus surpris de revoir affiché l'enseigne du Soleil Eternel au dessus de la porte. Difficile de dire qu'est-ce qui avait pu motiver un retour de l'auberge à Brill, même si j'avais entendu ma Mère parler d'un éventuel retour dans les Clairières de Tirisfal. Je suis descendu de Kaël, mon talbuk, et j'ai poussé doucement la porte. Heureusement, l'heure de l'ouverture était encore loin et il n'y avait personne. Je me suis alors dirigé vers l'escalier, montant dans ma chambre. Mère devait s'en douter, mais il était encore trop tôt pour que je puisse vivre ne serait-ce qu'au-dessus de la taverne qu'elle dirige. Beaucoup de choses sont à refaire et nul doute que nous nous reverrons bientôt, mais je ne peux pas actuellement vivre ici si le Soleil Eternel y fait son retour.

Une fois mes bagages faits, je les descends et en accroche une partie sur la selle de Kaël. Cela me fait mal de partir, moi qui avait décidé de rester ici malgré l'invasion du Fléau, mais quoi qu'il en soit, peut-être que je reviendrais un jour. Je me rappelle encore des nombreux souvenirs que j'ai ici, et c'est peut-être une bonne chose de m'en aller, je ne serai plus plongée dans ses souvenirs à chaque fois que je reviendrais... Je ne sais pas encore où je vais aller, en tout cas je doute que je puisse trouver refuge quelque part en Azeroth... Qui sait où vais-je atterrir ? Je pense que le mieux est de me remettre à voyager un peu, le hasard de mes pas décidera de me montrer un endroit où loger, ne serait-ce que temporairement.

[...]

[...]

Comment a-t-elle osé me demander cela ? Comment a-t-elle pu me demander ça ? Je n'en reviens pas, je n'ose même pas y croire, pourtant c'est ce qu'il vient de se passer, ce soir...
J'avais profité d'un peu de temps libre en fin de soirée pour récupérer quelques affaires que j'avais oublié la dernière fois lorsque j'avais entreprit de déménager. Rangeant le tout dans un sac de toile, j'étais ensuite descendu pour sortir lorsque je vis ma Mère dans la Grande Salle. Elle avait sans doute du remarquer Kaël, à l'extérieur, et avait donc compris que j'étais là. Comme toujours elle semblait heureuse de me voir, à vrai dire, à ce moment-là c'était réciproque. Elle me demanda ce qu'il y avait dans mon sac et je lui répondis calmement qu'il s'agissait de mes affaires, en lui expliquant que je déménageais. Beaucoup de temps s'était écoulé depuis cet événement, mais je ne me sentais pas encore prête à pouvoir revivre comme avant, parce que je n'avais pas encore définitivement tiré un trait sur tout cela. Cela sembla la décevoir, et j'en avais conscience moi-même mais tout était encore trop fragile pour prendre le risque de tout briser une nouvelle fois.

Quoiqu'il en soit, il semblait qu'elle désirait me parler de quelque chose, d'important visiblement, vu la manière dont elle agit et semble préoccupée. Je ne sais pas de quoi elle parle, mais je ne vois pas de raisons à ne pas l'écouter, aussi nous nous installons, elle dans un fauteuil, moi contre le bar. Elle me demande s'il y a quelque chose de nouveau dans ma vie, et bien sûr, je ne trouve pas l'idée de lui parler de Lui très intéressante. J'omets les évènements récents, et prétend avoir retrouvé un ami en Lui, un confident. Elle semble encore plus préoccupée. Je lui demande ce qu'il ne va pas, et elle me raconte qu'elle a fait un cauchemar. J'ai passé l'âge d'être effrayée par mes cauchemars, et je me demande qu'est-ce qui peut bien lui faire peur comme ça. Elle m'explique alors, elle m'a dit qu'elle me voit, regardant une orbe dont s'échappe une fumée dansante et mouvante, une orbe que je sers contre moi, elle sent que je suis amoureuse, elle dit être contente pour moi.

J'avoue que le début du rêve me surprend, mais j'essaye de ne rien montrer... Oui, je possède une telle orbe qui ne me quitte presque jamais, et que je contemple tous les soirs avant de m'endormir, pour penser à Lui, bien que je n'en ai pas besoin, mais regarder son cadeau me permet de focaliser mes pensées, mes souvenirs autant visuels que physiques. Cette orbe, Il me l'a offerte le jour suivant notre première rencontre depuis son retour, du moins, la première où j'ai osé Lui avouer les sentiments qui dormaient au fond de moi depuis si longtemps, cette première nuit où je L'ai embrassé, comme une enfant qui jouait un jeu, un jeu que peu d'enfants connaissent néanmoins. Je ne peux pas me séparer d'elle, car elle représente la naissance fragile et saisissante de ce qui s'est passé ce soir-là, et je ne me lasserai jamais de la regarder.

Elle continua ensuite, me parlant de Nagrand... A cet instant précis, les images de la veille emplirent mon esprit, apportant avec elles les souvenirs physiques de cette soirée. Elle m'avoue reconnaître celui que j'enlace... Lui. Je ne comprends pas encore comment peut-elle rêver de tout cela, mais cela n'a pas d'importance, je l'écoute toujours, attendant la suite, à la fois curieuse, et un peu peureuse. Vient le début du cauchemar... Elle dit le voir Lui, me quittant après des propos qu'elle n'a pas entendu mais qu'elle ressent comme très durs. Elle dit me voir souffrir, puis disparaître. Cette révélation me fait un choc, mais je me souviens qu'il ne s'agit que d'un rêve. La suite m'importe que très peu, elle parle de Dyscordia, de villes en flammes... Cela ne me concerne plus directement.

Viens ensuite la discussion sur ce rêve... Elle me demanda de lui jurer qu'il n'y avait rien entre Lui et moi. Je ne pus bien sûr pas le faire, pour ne pas lui mentir ouvertement, pour ne pas faire comme certains me l'avaient fait. Mon absence de réponse ne fait que confirmer ses doutes et au fur et à mesure elle me demande si je Lui fait confiance. Comment ne pourrais-je pas lui faire confiance ? Il a été le seul à ne pas me prendre pour une petite chose fragile à protéger de tout, quitte à lui mentir ? Comment ne pas croire en ses paroles, lui qui a toujours été une oreille attentive et un confident comme mes propres parents ne l'ont jamais été ? Pourquoi devrais-je pas Lui faire confiance alors que d'autres m'ont déjà trahi ? Mon esprit s'enflamme, je tente de le contenir, mais je sais déjà comment cette discussion va se terminer. Elle me demande de réfléchir, de me poser la question de savoir pourquoi Il revient vers moi après m'avoir repoussé une première fois. Je tique... Il ne m'a jamais repoussé. Pourquoi dit-elle cela ? Comment sait-elle ce que je ressentais et ressens toujours pour Lui ? Le souvenir me revient... Cela fait longtemps maintenant... J'avais confié à Loïs, dans la taverne de Brill, qu'Il ne me laissait pas indifférente. Toutefois, je ne Lui avais jamais avoué, parce que je ne l'osais pas et que cela n'aurait pas été bienvenu. Je rejette le sentiment de trahison qui m'envahit et je cherche un confirmation à mon idée. Elle élude la question... Je crois qu'à partir de ce moment-là, je ne pus me retenir plus longtemps.

Comment osaient-ils se mêler de cela ? Eux qui m'avaient toujours exhortés à vivre un peu pour moi , eux qui m'avaient dit de profiter un peu de la vie. Soudain, ils revenaient sur leurs paroles. Pourquoi pas Lui ? Qu'avait-Il fait de si blâmable ? Je ne suis pas sotte, je sais qu'Il n'est pas un ange, mais Il n'a rien d'un monstre non plus. Quoiqu'il en soit, j'ai déjà réfléchi à ce sujet depuis longtemps, et même ma Mère ne me fera pas changer d'avis. J'ai accepté les risques, j'ai décidé de vouloir tenter l'expérience, parce que j'y crois, parce que je Lui fais confiance, par que je L'aime, tout simplement. Je suis ensuite partie, je ne voulais pas continuer à discuter sur ce sujet, car je savais qu'il n'y aurait aucune issue, et je n'avais pas envie de rajouter de l'huile sur le feu qui avait déjà fragilisé le lien que j'avais avec ma Mère, bien que je ne comprenais pas pourquoi elle n'essayait pas de me comprendre.

Ce soir, je dors près d'un feu de camp. Kaël est couché près de moi, je suis contre son flanc. Sa chaleur me rappelle la Sienne, mais rien n'est comparable... J'aimerai tant m'endormir contre Lui, mais je sais que cela ne sera pas possible ce soir. Il tient entre ses mains ma confiance, mon Amour, mon coeur... Je ne sais pas ce qu'Il en fera, mais je m'en remet à Lui, quitte à en subir les conséquences.

Je L'aime, c'est tout ce qui compte...

[...]

[...]

Je crois que je comprends maintenant pourquoi, il fut un temps, ma Mère et d'autres m'ont exhortés à faire plus attention à moi et de chercher une personne avec qui je voudrais passer mes nuits, une personne qui représenterait tout pour moi. Ce nuit m'a révélé peut-être ce qu'il y a de plus magique, de plus merveilleux lorsqu'on aime et est aimée en retour. Rien ne le prédestinait, du moins, rien ne laissait suggérer que cela aurait lieu cette nuit. J'avais reçu un message de Lui par son Wyrm qui me donnait rendez-vous où nous nous étions vus deux jours auparavant, là où Il avait su éveillé mes sens, ma sensualité. Là où Il m'avait donné un aperçu de ce que l'amour pouvait offrir, là où Il avait exalté mon corps pour la première fois avec une douceur et une tendresse infinie. Quittant l'orphelinat et les enfants, j'ai chevauchée à dos de drake pour rejoindre l'endroit que je connaissais bien...

Lorsque je suis arrivée, Il était déjà là. J'ai alors sauté de mon drake et, impatiente, je me suis jetée dans Ses bras, enlaçant doucement Sa nuque. A ce moment-là, il ne restait déjà plus que Lui et moi, et ce petit bout de terre qui nous entourait. Nous avons ensuite parlé un peu de Ses projets, ce qu'Il devait faire pour honorer un pacte qu'Il avait accepté. Je ne penses pas qu'Il sache que je connais, plus ou moins, Ses commanditaires, mais après tout, Il n'a pas besoin de le savoir, comme je n'ai pas besoin de connaître le moindre de Ses secrets. Je pense qu'Il le sait, nous avons chacun nos petits jardins secrets et il serait malvenu de vouloir entrer dans celui de l'autre. J'ai appris qu'Il recherchait un objet particulier, dont je ne connaissais rien et dont apparemment rares étaient ceux qui savaient ne serait-ce qu'une bribe d'information à son sujet. Lorsqu'Il m'avoua être un peu perdu dans ses recherches, allant jusqu'à regretter Son pacte, mon entrevue avec l'Emissaire s'imposa à moi. Il avait eu raison, peut-être aurais-je pu le détourner de Son chemin... Quoiqu'il en fut, je refusais et Le poussais à continuer sa quête, quitte à en souffrir moi, autant que Lui. Nous avions tout deux promis, il fallait honorer nos promesses.

Nous avons ensuite parlé de piraterie, et je me souviens encore m'être amusée à me prendre pour un Capitaine et Lui un vulgaire matelot. Il a ensuite cherché à échapper au supplice de la planche par un moyen des plus agréable, je dois admettre... Ses mains sont expertes et Ses massages sont divinement détendant, j'avais l'impression de couler entre Ses bras sous Ses caresses habiles. Il a ensuite été question de jouer, un jeu de pirates il paraît. Un jeu de dés, où il ne faut pas dépasser 21 et faire mieux que son adversaire. Celui qui perd la manche doit enlever un vêtement. Sur le coup, je sais que j'ai du rougir, mais les choses aidant, cela devenait plus amusant que gênant. D'autant plus que la chance était de mon côté ce soir là ! Néanmoins, je crois que le jeu n'était qu'un prétexte pour nous deux, et il disparu bien vite de notre esprit lorsque nous nous retrouvâmes proches l'un de l'autre, débarrassés de la plupart des morceaux inutiles que nous portions sur nous. Je L'ai peut-être un peu trop cherché, mais je Le désirais vivement et je crois que Lui aussi... Non, j'en suis certaine.

Est ensuite venu un moment, ou plutôt le moment, celui que j'attendais, que je désirais au plus profond de moi-même. Ce moment où Il se fait Homme, dans toute sa grandeur, dans toute sa force. La proximité de nos corps me permet de ressentir Sa chaleur, ainsi que la passion et le désir qui montent en Lui. Ils sont un écho à ceux que j'éprouve au même moment au creux de mes reins, à cette flamme naissante qui dévore mon ventre petit à petit, inexorablement. Dans nos regards, la même lueur, jumelle l'une de l'autre. Je Le laisse me déposer au sol, me coucher avec une infinie douceur alors qu'Il me surplombe de tout Son être. L'espace-temps est altéré, je ne suis plus qu'avec Lui, dans un endroit où ne subsiste rien d'autre, même pas le temps. Ses caresses, Sa passion enflamment ma peau et transforment ma flamme en un incendie violent et sans fin. Je brûle toute entière d'un désir inassouvi alors que j'aspire à une unique chose. Mes mouvements, mon corps, mon regard L'implorent de prendre ce que je Lui offre dans ma plus grande innocence.

Vient enfin l'instant, celui que mon corps attendait impatiemment. La douleur fut ma première sensation, mais elle ne parvenait pas à percer parmi la vague de passion et de plaisir qui s'étaient emparées de moi. Elle s'exalta elle-même, transcendée par cette sensation si désirée de ne faire qu'un avec Lui, d'être unie à Lui, dans un instant d'éternité. Dans un instant d'apaisement provisoire, je pus ouvrir un oeil et voir qu'Il semblait un peu crispé mais sur Son visage dansait l'expression du plaisir, un plaisir que j'étais, en cet instant, la seule à Lui donner. Enfin je Lui rendais une infime partie de ce qu'Il m'avait offert deux nuits plus tôt. Il avait prit ce que je Lui avait offert sans retenue, et Lui seul en aurait été digne, j'en suis certaine maintenant, et cette nuit je l'avais été également, perdue dans la cascade de sensations et de plaisirs que je ressentais. Sur son corps dansaient les reflets du feu, dans ses yeux brulaient les flammes du désir et de la passion, mon corps volait de sensation en sensation, se crispant sous l'égide de la découverte d'une telle intensité insoupçonnée. Il n'y a pas de ballet plus sensuel, de danse plus passionnée que celle qu'Il m'invita à danser, me menant pas à pas, et moi me laissant guider, progressivement vers l'apogée de cette ascension. J'avais l'impression de voler, de glisser parmi les étoiles, seules témoins de l'affection qu'Il me donnait, de l'amour dont Il me remplissait.

Notre danse s'est achevée plus tard, je ne saurai dire quand exactement, la notion de temps m'étant été totalement étrangère à cet instant, alors qu'il me semblait encore entre résonner entre les montagnes les innombrables soupirs qu'Il m'avait arraché. Nous nous sommes lovés l'un contre l'autre, le souffle encore court, j'essayais de reprendre le contrôle de mon propre corps, lorsqu'Il m'a avoué devoir partir pour au moins un mois, pour pouvoir s'infiltrer chez les Kal'dorei et ainsi en apprendre plus sur l'objet qu'Il cherchait à obtenir. L'annonce m'a fait un choc, mais je ne dis rien, je pose un doigt sur ses lèvres alors qu'Il tente de Se répandre en excuses et je Le regarde dans les yeux, le regard rempli d'amour et de tendresse... J'attendrais le temps qu'il faudra si cela doit prendre un mois, je L'attendrais. Je Lui fais promettre de revenir entier, puis Il s'endort, visiblement épuisé, tout comme moi qui Le regarde dormir, puis glisse doucement dans les bras de Morphée.

Je me suis réveillée le lendemain matin, seule dans la couverture, le feu éteint depuis longtemps. A côté de moi se trouvait un petit déjeuner, ainsi qu'un mot. Mon corps encore marqué par la nuit dernière, je pris doucement la lettre entre les mains et la lus. Il me disait qu'Il n'avait pas eu le courage de rester, car s'Il l'avait fait, Il n'aurait pas eu la force de partir. Cela, je peux le comprendre, car j'aurai également eu beaucoup de mal à Le laisser partir, malgré ma promesse. En silence, je plie le mot et le range parmi mes affaires. Je m'habille, il est temps que je parte, la journée sera longue...sur le Front et sans Lui...

[...]

[ Background musical : http://www.deezer.com/track/197470 ]

[...]

Voilà, une semaine qu'Il est parti faire ce qu'Il avait à faire. Je trouve difficilement le sommeil depuis cette fameuse nuit, cherchant presque désespérément à retrouver cette sensation unique qui est celle de Ses bras. Je passe des heures et des heures à contempler cette orbe, si chère à mes yeux, remplie des souvenirs que nous avons forgés sur nos premières nuits. Parfois même je ne dors pas de la nuit, me faisant surprendre par l'aube nouvelle alors que mon cœur ne parvient pas à oublier le gouffre béant qu'Il a laissé en partant. Il m'avait prévenu et je savais que ce que nous avions vécu rendrait ces prochains jours difficiles, mais je pense qu'on ne se rend compte vraiment de cette difficulté que lorsqu'on y fait face, et j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dur. Mes sentiments ne vivent que pour Lui et j'espère qu'ils Lui parviennent malgré la distance qui nous sépare. On ne se rend souvent compte de ce qui nous est précieux qu'une fois que nous l'avons perdu, et je sais maintenant qu'Il est ce que j'ai de plus précieux aujourd'hui.

Mes journées sont âpres et amères depuis que je sais que je ne le rejoindrai pas dans les prochaines nuits à venir. Même la fureur des combats contre le Fléau ne me permet pas d'oublier ce vide qui vit en moi. Je me bat avec force et rage parce que je Lui ai fait promettre de revenir entier, et que je dois moi aussi vivre pour nos instants futurs, parce que j'ai envie de revivre ce que j'ai vécu. Je l'admet, c'est un peu égoïste, mais le sort de l'Humanité toute entière m'indiffère quand je pense à Lui. Quand je ferme les yeux, c'est Son visage que j'aperçois, son sourire. C'est Lui tout entier qui fait vivre mon cœur et mon corps à un nouveau rythme, Il m'a montré de nouveaux horizons qui m'étaient encore inconnus et que je ne veux plus quitter, que je veux visiter avec Lui, ma main en sécurité dans la Sienne.

Trois longues semaines me séparent de Son retour, et je sais qu'il me faudra redoubler de force et de patience pour pouvoir tenir jusque là. Je vais vivre pour Lui heure après heure, jour après jour, rien que pour être là lorsqu'Il reviendra. Je n'espère qu'une seule chose, une seule et unique, mais tellement importante à mes yeux... J'espère que là où Il est, Lui aussi n'est pas indifférent à cette distance qui nous sépare à présent. J'espère que là où Il est, Il pense simplement à moi...

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