[Mémoires] Astamarr

Préface

Certaines histoires sont écrites pour le plaisir ,d'autres sont le fruit d'un désir indescriptible de l'écrivain .Cependant,toutes ont pour but ,avoué ou non, de toucher le lecteur d'une manière ou d'une autre . L'histoire que je vous propose de découvrir a partir d'aujourd'hui n'est pas comme les autres . Elle n'est ni glorieuse ,ni triste . Cependant ,elle pourrait bien vous surprendre ....

Je vous laisse découvrir les mémoires d'Astamarr ...

Première partie :
Obscurantisme

En cours d'écriture

Introduction : Dernier soupir

Le sol tremblait au passage des sept cavaliers . Les sabots de leurs montures aplatissaient l'herbe ,et projetaient de nombreuses mottes de terre qui finissaient d'effrayer les rongeurs de la plaine . Nous sommes en Hautebrande ...

En formation , cria le capitaine de la procession . Tous considérèrent l'homme en armure une fraction de seconde,avant de tirer sur les rennes en cuir de leurs montures . En très peu de temps , un cercle parfait et impénétrable se forma .La tension lourde qui émane du groupe était perceptible ...

Tout se passera bien , se chuchote un des chevaliers ...

Le paysage défilait rapidement devant les yeux des sept combattants . A leur droite s'étendait une gigantesque mine de fer ,véritable monstre métallique qui semblait avaler la vaste prairie . elle semblait déserte .

Même les péons sont terrorisés par ce "fléau" ,ria l'homme a la tête du groupe .Quels lâches !
Cependant,il ajouta : Restez vigilants ..

Ce conseil avisé fut sa dernière parole . Dans un mouvement a peine perceptible ,la flèche se planta dans la jointure reliant son heaume et son plastron . Un léger gargouillement fut poussé par le condamné ,quelques gouttes de sang crachées précédèrent un véritable geyser écarlate . Instantanément,une seconde flèche toucha sa monture au garrot . L'homme le plus proche mit un peu de temps a assimiler la scène morbide qui se tenait devant lui : Trois de ses compagnons gisaient a terre,a coté de leurs montures . L'herbe écarlate semblait accueillir ces corps mutilés a bras ouvert . Il inspira profondément,et ferma les yeux ; La flèche qui transperça sa carotide le tua sur le coup .

En quelques secondes,sept hommes entrainés formèrent un cercle funèbre ...

Les défenses sont tombées . Tuez la

...en son centre se trouvait une femme,vivante .

Les chaines qui entravaient ses mains s'effaçaient devant l'impression de calme qui se dégageait d'elle . Ses yeux,d'une couleur cuivrée ,semblait fixer un point a l'horizon . A ses pieds,une longue flèche noire gisait ,brisée en deux .

Un long moment passé .. la femme se tenait immobile,passive ,au milieu des sept cadavres . Le vent s'était levé ,chassant quelque peu l'odeur si particulière du sang . La mystèrieuse semblait contempler chaque mouvement d'arbres ,s'efforcer de ressentir la douce caresse du vent sur ses épaules nues ,et d'apprécier l'atmosphère humide et lourde qui se répandait rapidement sur tout les contreforts . Elle frissonna , probablement de froid,et décida à faire un unique pas,d'une démarche très légère .

Aussitôt , un mouvement d'air l'alerta : elle bondit devant elle ,et évita de justesse la dague qui aurait dû se planter entre ses côtes .Elle frappa en plein vol ,du bout de son pied,le menton de son agresseur qui se tenait debout derrière elle ,avant de tenter de se réceptionner; Les chaines la gênaient . un léger craquement lui fit comprendre qu'elle venait de se briser le poignet . Ignorant la vive douleur,elle se retourna et identifia
rapidement le meurtrier ... elle ne le connaissait que trop bien . Il était a terre ,et semblait sonné ,probablement a cause du coup .

Ils se levèrent en même temps,se rencontrèrent en même temps : l'une jouant avec ses membres,l'autre avec ses dagues . La joute semblait déséquilibrée, mais la jeune femme parvint à se saisir d'une dague en bloquant le bras gauche de l'homme avec ses chaines . Une seconde plus tard,la femme prit appui sur ce même bras pour glisser autour de son agresseur,et visa le cœur . Elle manqua de peu sa cible,empalant le bras droit de l'homme .

Alors qu'il se tordait de douleur a terre ,la femme s'avança pour achever l'assassin, l'air mécontente ...

Frappe !

La dague parut glisser sur le vent ,et se planta profondément dans le dos . La femme hoqueta ,la douleur la fit frissonner .Ses mains s'ouvrirent lentement,laissant tomber l'outil de mort sur l'herbe . Lentement,ses jambes se plièrent ,pour cesser de la porter . Elle tomba en avant,tout aussi lentement . Malgré la douleur ,elle trouva avec difficulté la force de se retourner .

Quatre yeux cuivrés se croisèrent
Une seule larme coula

La pluie tombait sur les contreforts de hautebrande
Par terre,une inscription dorée sur une flèche noire indique : A jamais

Renaissance

Le worg est affamé. Cela fait maintenant plusieurs mois que les froids sont arrivés dans la région, et depuis, les proies se font de plus en plus rare.
Il a aussi constaté que d'autres chosent changent : les arbres semblent figés, une lueur inquiétante envahi peu a peu l'atmosphère et des odeurs putrides emplissent l’air.
Tout ces événements inhabituels effrayent le worg, et pourtant , il doit trouver a manger .

Il guette longtemps, avance doucement et d'un coup, sent quelque chose : l'odeur acre du sang. Comme hypnotisé par ce fumet, la bête s'élance a toute vitesse vers l'ouest en écrasant les buissons ignorant les ours agités qui essayent d'attraper quelques misérables rats. Mais, au fur et a mesure que l'odeur s’intensifie, son enthousiasme disparait .Tout d'un coup, l’animal arrive sur la route pavée, et ses craintes
se confirment : a quelques mètres, une colline, et sur cette colline, tout au bout de la route, un petit bâtiment en pierre blanche .

Le worg pousse un petit grognement, pour se rassurer. Oui, l’odeur est alléchante, tout comme le sang qui peint les briques du bâtiment .Mais il connait cet endroit ,comme tous les habitants de la foret.
S'aventurer dans le domaine des froids ne vaut aucun festin. Le worg fait demi tour, et disparait dans la nuit .

La crypte du sépulcre est en pleine activité : Les apothicaires descendent et remontent sans cesse les escaliers glauques, leurs tabliers tachés de sang frais. Des hurlements déchirants remontent du sous-sol et troublent la nuit,
mais personne n'y prête attention .De temps en temps, trois mots se font entendre : " c'est réveillé "

Je me réveille, mais n'ouvre pas les yeux : En fait, je ne sais pas les ouvrir. Je ne sais pas ce que je suis, ce que je doit faire: Tout est embrouillé, et je parviens à peine à penser.
Je reste comme ça longtemps, confiné dans un espace illimité et clos, que j'appellerais plus tard " esprit" .Il me semble parfois ressentir comme un chatouillement, pas franchement agréable.
Pour moi, tout se limitais a ces pensées jusqu'a que je ressent, d’un seul coup ,quelque chose "plus bas " .En moins d'une seconde, je découvre le plan physique, ouvre les yeux et crache un bon demi litre de liquide poisseux et rouge.
Ma vision est brouillée : J'aperçois des formes blanches et rouges qui semblent trembler sur le sol , lui même recouvert par le même liquide qui avait jailli de ma bouche .
Je gesticule ,par réflexe ,et un grand coup dans mes côtes(suivi d'un rire gurgutal) me fais découvrir la douleur ( et le son ) .

"Debout"

Comme je ne réagis pas, un second coup plus puissant m'invite a m'activer . Mais je ne bouge toujours pas :je suis captivée par le corps ensanglanté qui bouge devant moi ,et à la silhouette cadavérique qui se tiens derrière lui .

Puis, d’un coup, tout deviens plus clair . Je reprends mes esprits et tente de me lever,sans grand succès .

"Regardez moi ça ... Même pas capable de contrôler son propre corps ! Sale petite chose pitoyable, je devrais te découper en lambeaux. "
Quelque chose m'agrippe les cheveux et me force a me lever, et je vois apparaitre le "visage" de la chose qui me tiens d'une main : un visage hideux, partiellement décomposé au niveau des joues et avec un œil en moins .Des asticots s'agitent dans ses cheveux et sa mandibule inférieure semble partiellement arrachée.

"Bienvenue, espèce de déchet. Tu es mort.»

Puis,il me jette sauvagement ,comme une poupée désarticulée, sur le corps sanglant.

Réservé a un futur texte,pour pas géner les commentaires

Réservé a un futur texte,pour pas géner les commentaires

Réservé a un futur texte,pour pas géner les commentaires ( le dernier,on va pas abuser non plus ! )

Petit up : Je viens de continuer le récit .