Contes de la Confrérie Eternelle
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Contes de la Confrérie Eternelle

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 Rohën Alën'delan, chevalier soigneur

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Rohën
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Rohën Alën'delan, chevalier soigneur Empty
MessageSujet: Rohën Alën'delan, chevalier soigneur   Rohën Alën'delan, chevalier soigneur Icon_minitimeMar 15 Sep - 12:46

Rohën, Chevalier de la Lumière

Chapitre 1 - Naissance et enfance...

Un soir, quelque part en Quel’Danas, dans une maison elfique ancienne posée sur une colline baignée dans la lumière lunaire, des pleurs d’enfant retentissent à travers les bois proches.

Dans cette maison, un nouveau-né, entouré d’un couple: Nyldor et Tinädia Dal’denam bercent doucement leur fils, Rohën était né.

Durant des années paisibles, Rohën grandi, élevé dans la plus grande tradition elfique. Ses parents, Nyldor, un forgeron à la carrure carrée, d’une chevelure blonde reflétant le soleil, occupait ses journées à forger de vives lames et de solides armures pour les armées du peuple Sin’dorei, et sa mère, Tinädia, prenait soin de surveiller Rohën tout en brodant d’or de magnifiques étoffes de soie elfique.

Chapitre 2 - La chute familiale

Alors que Tinädia allait donner vie à un deuxième enfant, celle-ci fût atteinte d’un forte fièvre. La famille ne roulant pas sur l’or, elle n’avait pas les moyens de se payer les services de grands soigneurs, les pronostics n’était pas bons.

Au crépuscule de ce jour, Tinädia et son enfant succombèrent à leur mal. Nyldor en fût affecté à un point qu’à chaque jour de passé, une folie persistante naissait en lui.

Rohën qui n’était encore qu’un jeune garçon ne se rendit pas vraiment compte de la situation et ne comprenait pas, ne reconnaissait pas cet homme qui jadis, fût son père.

Par un matin glacial d’hiver, Nyldor pris son cheval pour ne jamais revenir, abandonnant son fils sans protection, sans avenir...

Chapitre 3 - L’avènement du sauveur

Alors que Rohën comprit qu’il était seul, il pensa bon de crier au secours. Des heures dirant, il appela, cria, pleura, jusqu’à s’endormir de fatigue.

Alors que la nuit était déjà bien entamée, Rohën se fit réveiller par le bruit de la porte s’ouvrant, un mince filet de lumière lunaire se dessina sur le seul puis laissa place à une silhouette masculine...

Un chevalier, vetû d’une armure d’or, s’accordant tout à faite avec la couleur ambrée de ses cheveux entra prudemment dans la bâtisse et observa l’enfant: «Je suis Aelarïon Alën’delan, qui es-tu jeune elfe?»

Après avoir compris la détresse de l’enfant, le chevalier pris la décision de l’emmener avec lui, à la flèche de Ternessoir, afin de le nourrir et de le réchauffer.

Chapitre 4 - La flèche et la formation

Rohën, emmené à la fléche de Ternessoir, fût recueilli par l’Ordre de Haut-Soleil, qui siégeait là.
Après quelques années, d’observation, de discussion, Aelarïon pris conscience du potentiel de Rohën, qui était maintenant adolescent, il décida de prendre Rohën comme élève afin de lui apprendre le combat, la stratégie mais aussi la sagesse, la patience, toutes les vertus des chevaliers.

L’entrainement était dur pour Rohën, car le Seigneur Aelarïon était exigeant. Ses journées, il les passaient à apprendre les différents styles de combat, à l’épée, à mains nues. Quand il ne se battait pas, il passait ses journées avec le vénérable Thëlodian, un magus très puissant et cultivé dans la grande bibliothèque de la flèche de Ternessoir.

Néanmoins, chaque jour passant, le jeune chevalier gagnait en force, en dextérité et en agilité, il pouvait défier d’autres chevaliers en formation, il faisait partie des meilleurs.

Jamais il n’aurait pensé être un jour un chevalier, il s’imaginait simplement reprendre la forge de son père, un jour où il le faudrait, la vérité était si différente...

Alors qu’Aelarïon regardait son élève progresser, ce dernier ne pouvait qu’être fier d’avoir pris la décision de le prendre comme apprenti.

Chapitre 5 - Les campagnes de guerre

Rohën était maintenant en âge de combattre, ne plus tapper sur des mannequins mais sur des morts-vivants du fléau était différent mais celà avait quelque chose d’excitant!

Durant de nombreux mois, Rohën combattait aux côtés du Seigneur Aelarïon afin de lutter contre la progression des armées du Roi-Liche au travers des terres qui n’étaient pas encore corrompues.

A chaque fois, il se débrouillait pour rester en vie. Les bons conseils que lui avait donné son maître ne furent pas inutiles, au contraire, ils lui sauvèrent la vie à de nombreuses reprises.

Un jour alors qu’une escarmouche venait de se terminer, les troupes de l’Ordre de Haut-soleil prenait du repos bien mérité non-loin du champ de bataille.

Alors que ces derniers s’attendaient à tout sauf de voir arriver des sbires du fléau supplémentaires, un éclair de givre éclata à proximité d’eux. Des bruits distincts de deux chevaux retentissaient, brisant ainsi le silence qui régnait jusqu’à lors.

Après quelques secondes, deux chevaliers d’Arthas, des chevaliers de la mort d’Achérus furent visibles, fonçant à toute allure sur Aelarïon, Rohën et les autres elfes présents.

Surpris par la rapidité de l’attaque, seuls Aelarïon, qui était habitué de garder ses armes sur lui constamment et Rohën, qui suivait le même conseil prirent part au combat contre ces choses qui ressemblaient à deux Taurens, pâles.

Aelarïon affrontant un des deux chevaliers de la mort, Rohën l’autre. Ce dernier fûr surpris de la plus grande difficulté qu’offrait ce combat, son adversaire était plus fort, plus rapide et armé d’une arme, tout comme lui.

Le combat durait depuis 10 minutes déjà, Rohën parait les coups d’épée de son ennemi sans pouvoir lui en asséner à son tour. Alors que l’échange commencait à devenir interminable, Rohën se souvint, sans trop savoir pourquoi, l’époque ou son père l’abandonna. Revoyant l’image de son parent franchissant la porte et montant sur son cheval, une tristesse, qui laissa très vite sa place à une haine amère, monta en lui.

Il commença à frapper, plus fort que jamais, ne se contrôlant plus, il toucha à plusieurs reprises son assaillant, jusqu’à mettre ce dernier à terre.

Voyant ce qui restait du Tauren se rouler par terre, en train de succomber aux blessures qu’il lui avait infligé, Rohën planta son épée dans le crâne de son ennemi pour l’achever.

Se retournant et constatant que son maître avait également triomphé de l’autre chevalier, il se laissa tomber et s’évanouit.

Chapitre 6 - Fin de la formation et Garde le lumière


Lorsque Rohën se réveilla, il était à nouveau dans la flèche de Ternessoir, comment était-il arrivé ici? Il l’ignorait.

Se levant sur ses deux jambes, encore faible, il ne pût ignorer la lettre cachetée qui était présente sur la seule table qui meublait sa chambre. Celle-ci comportait un sceau, ce n’était pas le sceau de l’Ordre mais bien le sceau personnel d’Aelarïon.

Soigneusement, il pris soin d’ouvrir la lettre sans l'abîmer. Il y découvrit une lettre de parchemin ornée de fin caractères elfique d’or:

«Rohën,

Peux-tu me retrouver dans mes quartiers sitôt que tu le pourras? J’ai à m’entretenir d’une chose importante avec toi.

Aelarïon Alën’delan»

Après s’être restauré, lavé, puis habillé, Rohën pris la direction des quartiers d’Aelarïon dans les hauteurs de la flèche.

Après avoir frappé discrètement, il ouvrit la lourde porte du bureau du Haut-seigneur. Celui-ci était présent, accompagné du sage Thélodïan.

«Soit le bienvenu mon élève, ce que avons à te dire est important. Tu as fait preuve d’une grande bravoure ainsi que de grandes prouesses lors de ton dernier combat, tu as triomphé et c’est ce que j’attendais de toi.

Je me suis entretenu avec Thélodïan ici présent et nous pensons qu’il est venu le temps pour toi d’achever ta formation, nous pensons que tu es prêt»

D’un grand sourire, Rohën remercia ses deux mentors. Après quelques mots échangés, Aelarïon repris un air sérieux et d’un geste de la main, désigna une armure d’argent brillante et ornée.

«Je pense qu’il est temps pour toi de décider. Désires-tu rester au sein de nos rangs, si c’est le cas, tu intégreras ma garde, la Garde de lumière. Tu as aussi le choix de continuer ton chemin seul, auquel cas nos portes te seront toujours ouvertes»

Après quelques minutes de réfléxion, et repensant à quel point il était redevable à ses maîtres de tout ce qu’ils lui avaient apporté, Rohën choisi de rester. Il intégra la garde rapprochée d’Aelarïon, qui comprenait les meilleurs combattant de l’Ordre, qui devraient donner leurs vies pour sauver celle de leur Haut-seigneur, si c’était nécessaire.

Chapitre 7 - Un nouveau capitaine

A de nombreuses reprises, la garde empêcha des attentats, et des complots contre le Haut-seigneur.

Durant les année où il faisait partie de la garde, Rohën appris beaucoup de choses, il rencontrait d’autres peuples, d’autres gens. Aelarïon voyageait beaucoup et se préoccupait de plus en plus de politique et de moins en moins des batailles.

Un jour où la troupe se trouvait non-loin de territoires de l’Alliance, des elfes de la nuit embusqués les prirent à revers.

Il étaient une quinzaine contre 6 elfes dans la garde, le Haut-seigneur compris. Formant un cercle autours d’Aelarïon, les membres de la Garde de Lumière s’engagère dans un combat qui s’annonçait long et rude.

Après plusieurs dizaines de minutes, la campagne avait regagné son calme. Des cadavres de Kal’dorei jonchaient le sol. Une seule perte pour la Garde: Delarang à l’armure d’or, le Capitaine d’Aelarïon, qui avait été mortellement touché à la gorge.

Après lui avoir offert une sépulture décente, les chevaliers rentrèrent à la fléche, rempli d’amertume et endeuillés.

Quelque jours plus tard, Rohën fût à nouveau convoqué dans les quartiers d’Aelarïon, cette fois pour se voir proposer la place du défunt Capitaine. Il accepta. avec de lourdes pensées pour Delarang, qui au delà d’avoir été son supérieur, fût aussi un ami.

Chapitre 8 - La fin de l’Ordre arrivée à la Confrérie

Rohën excellait dans son rôle de capitaine, formant de nouvelles recrues et dirigeant les troupes de l’Ordre au nom du Haut-seigneur.

Alors que le temps avançait, Rohën remarquait de moins en moins de têtes connues dans la salle commune de la flèche. L’Ordre se vidait, à commencer par Thélodïan, qu’il n’avait pas revu depuis des mois....

Chaque jour, il remarquait que les ambitions de l’Ordre s'amenuisaient et qu’il n’était plus que l’ombre de lui même. Ceux qu’il avait connu étaient partis, il restait seul, vétérant à entrainer ses élèves.

Un matin, il pris la décision de tout laisser, de partir vers d’autres horizons, vers d’autres gens et pour d’autres projets. Il l’annonça au Haut-seigneur qui lui concéda le droit de partir.

Libéré, il reparti vers Lune d’argent pour y effectuer les derniers préparatifs de son voyage quand il tomba sur Loïciane, de la Confrérie éternelle...
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