Contes de la Confrérie Eternelle
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Contes de la Confrérie Eternelle

Once upon a time, on Azeroth...
 
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 Lettre à ma fille

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MessageSujet: Lettre à ma fille   Lettre à ma fille Icon_minitimeDim 7 Déc - 22:44

Cela faisait longtemps que Dyscordia était ressortie des Limbes et pourtant, Konoe ne l'avait quasiment pas vue.

Pourtant, ce soir, en rentrant chez elle, un parchemin aux liserets brodés d'or l'attendait sur la table. Son odeur était celle salée et iodée des plages d'Azshara. De ce qu'elle pouvait en voir, le message venait de sa mère. Qui d'autre qu'elle usait encore des arabesques et de la calligraphie d'un monde perdu il y a dix mille ans, époque où tous les Elfes n'étaient qu'un seul et même peuple.

Impatiemment, elle défit le cachet et lu la lettre.

Konoe, ma fille.

Il y a longtemps, un être trouvait sa voie. Cet esprit avait été seul et perdu durant une éternité, son âme déchirée par un démon vengeur et vindicatif. Malgré elle, cette personne portait cette malédiction et vivait tant bien que mal. Bien plus mal que bien, d’ailleurs. Puis un jour, elle rencontra un soleil, un phare, un guide. Auprès de lui, les choses se calmèrent et l’esprit tumultueux devint un calme ruisseau, les terres arides et sauvages de son cœur devint un jardin où enfin la vie pouvait s’épanouir.

Peut être crois tu que c’est de toi que je parle, de toi et Sitael. Et pourtant, Konoe, c’est de moi que je conte l’histoire.

Tu as toujours cru que j’étais tout pour toi, que je t’avais canalisée, calmée et guidée. Tu m’as sans cesse fait comprendre que c’est grâce à moi que tu as grandi. Et pourtant, ma fille, c’est moi qui te suis redevable.

Avant de te connaitre je n’avais que le vide en moi. La froideur de mon âme aspirait en elle et congelait toute chose qui m’approchait. Aëlarion avait réussi à me faire prendre conscience qu’un cœur batait en moi, mais à part ce doute, il n’existait rien en moi. Puis tu as croisé ma route. Petit soleil en taille, mais si puissant en intensité. Tu as fait fondre le glacier qui recouvrait mes sentiments. Je t’avoue que je ne m’y serais jamais attendue, mais tes « maman » et tes mots d’amour et de tendresse réussirent à ébranler une âme que jamais rien n’avait atteint. J’ai commis des horreurs et des atrocités dont tu n’as même pas idée, Konoe, j’ai froidement tué des êtres qui avaient partagé des milliers d’années à mes côtés. Mais pourtant toi, fragile et sauvage, tu as pu toucher mon essence même et me faire découvrir le plaisir de partager sa vie, le fait de vivre pour quelqu’un.

Vivre pour quelqu’un…

Jamais je n’aurais cru cela possible de ma part. Mais lorsque je me suis trouvée aspirée dans les Limbes par Amanalar, je t’ai regardée et c’est de ne plus te voir qui m’a fait le plus mal. Je n’avais pas peur pour moi, la douleur ne m’atteignait pas. C’est bien le fait de ne plus te voir, de ne plus t’avoir près de moi qui me faisait peur. La déchirure que j’ai ressenti physiquement avec ce monde auquel on m’arrachait n’était rien comparé à l’absence de toi que je devinais se profiler devant moi.

Et encore une fois, tu m’as sauvée et fait renaître.

Alors que j’étais dans le vide absolu, loin de tout, ce sont tes pleurs qui ont éveillé ma conscience et m’ont permis de sortir de l’Oubli. Ce sont tes cris qui ont guidé mes pas dans ce lieu où rien n’existe. C’est l’amour que tu n’as jamais cessé de m’envoyer qui fut le phare qui me permit de m’orienter là où il n’y a pas de repères. C’est la force de tes sentiments de fille qui me donna le courage et le pouvoir de chercher une sortie quand tout semblait perdu.

Je te suis tellement redevable Konoe, je t’aime tellement. Je te dois mon existence, mon amour, mes sentiments, ma force véritable. C’est grâce à toi que je sais maintenant quelles sont les vraies choses qui comptent dans ce monde.

Les choses qui comptent…

Pardonne moi, mais je découvre tout cela tellement tardivement, il est tellement de choses que j’aurais dû voir plus tôt, tellement que j’aurais dû te dire. Ce n’est que maintenant que j’ai perdu Lloth, mon immortalité, mon Pouvoir et mon Peuple que je fais le bilan. Mes meilleurs souvenirs, Konoe, c’est avec toi que je les ai eus. Les simples moments que nous partagions, entre mère et fille me sont infiniment plus doux que des millénaires durant lesquels on me traitait à l’égal d’une déesse. Cette dévotion était creuse et guidée par la crainte alors que notre amour était juste naturel, spontané et vrai.

Mais comme je te l’ai dit, je découvre tout cela trop tard et il est des erreurs gravissimes que j’ai commises et que je dois tout faire pour réparer.

Non, aucune qui te concerne, ma fille. J’ai eu le privilège de t’admirer et de voir que tu es devenue une splendide femme. Ton pouvoir perce les cieux et tu as maintenant le regard de ceux qui voient plus loin que les murs, de ceux qui aperçoivent à tout moment où mène leur voie.

Mais il est un être que j’ai gâché, un esprit que je suis coupable d’avoir détruit, une âme perdue qu’il est de mon devoir de retrouver et de ramener auprès de nous.

Ton frère… Moordred.

Par ma faute, il est parti sur des chemins dangereux et illusoires, ceux que mon propre père arpenta il y a des éons. Il est né dans la colère et la haine, n’a vécu que dans la recherche de sa place, puisqu’il ne l’avait pas auprès de moi, sa mère.

Il est de mon devoir maintenant de le retrouver et de le libérer. Je dois prendre exemple sur toi et arriver à faire de lui ce que tu as fait de moi, laisser mon amour triompher de la pierre qui recouvre son cœur, laver ses sentiments par la force de ceux que tu as éveillés en moi.

Pour cette raison, Konoe, malgré mon retour, je ne suis que peu à tes côtés. J’espère que tu ne m’en tiens pas rigueur, mais ne crois pas que je t’oublie, cette lettre en est le témoignage.

Sache que je t’aime énormément et que je suis fière de notre nom, Shaël’dyn, le nom que nous nous sommes choisies. Tu es ma fierté et mon exemple, jamais je ne pourrais être plus fière de t’avoir comme fille et si ton frère pouvait nous rejoindre sur la voie de la famille, je ne pourrais être plus comblée.

Ma lettre se termine et je relis mes mots, mais pourtant ils me semblent si ternes et vides comparés à tout ce que j’éprouve pour toi. Mais il n’existe pas de vocabulaire qui parle le langage du cœur avec une telle intensité qui montre ce que je ressens, je vais donc devoir m’en contenter.

A très bientôt, ma fille, mon amour, ma fierté.

Dyscordia Shaël’dyn, fière d’être ta mère.

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Kaëris
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MessageSujet: Re: Lettre à ma fille   Lettre à ma fille Icon_minitimeDim 7 Déc - 23:52

Konoé regarda une derniere fois sa fille et sa femme avant d'ouvrir la lettre dans un grand soupir et commenca a la lire puis des les premier mots s'arreta en s'écriant
C'est maman!!!! Mysth!! c'est ma mere!!!!
Helis!!! Helis!!!!! regarde!!! ta grand mere!!! c'est elle qui a écrit...toi qui a voulue la voir tu peux au moins voir son écriture


plus elle lut la lettre , plus les larmes coulerent
sa fille lui demanda
Maman...pourquoi pleure tu? Dit le moi elle va mal c'est ca? tu es triste?

Konoé lui répondit simplement
Non...je ne suis pas triste...loin de la...ce sont des larmes de joie qui coule ma puce..moi qui croyais etre une personne banal pour Dyscordia...moi qui croyais qu'elle voulait juste m'aidé...c'est maintenant que moi meme je me rend compte que ma mere m'aime plus que tout...non je suis pas triste...c'est impossible de devenir triste en lisant ca.

Elle continua sa lecture , souriant toujours au mots de sa tendre mere.
Puis d'un coups son visage redevient serieux quand elle commenca a parler de Moordred
Elle lue avec attention , serra les parchemin contre elle , sa femme , puis sa fille en levant la tete et dans un murmures leger disant

Je suis sur que tu vas réussir. Si moi j'ai réussi alors une personne aussi parfaite que toi le peux...je t'aime maman et jamais je ne t'oublirai..je te le promet

Les jours qui suivirent Konoé lut la lettre de sa mere tout les jours
lui répondait comme si celle-ci lui parlait tout les jours
comme si mere et fille réussissait a se parler malgré cette distance inconnue les séparant
Mystheria regarda Konoé lire et relire la lettre en souriant , Helis essaya d'en apprendre plus sur Dyscordia en interrogeant Konoé a tout vas

Konoé malgré la mort de Sioun son ami...son guide
Malgré la mort de Loïciane , son eleve , son amie , sa soeur
souriait a chaque moment ou elle lue la lettre de la personne la plus précieuse et cher a son coeur.

(Elle m'a fait pleurer ta lettre je te jure..;elle est trop belle >.<)
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